Cette semaine, la Toile montante efface vos tracas grâce aux pitreries de Nosbi. Portrait du blogueur de Nosbi Bounce ta life, pour qui pop culture et humour sont d’incroyables sources d’inspiration !
Naissance d’une audace créative
Les chemins étaient nombreux pour que Nosbi rencontre la bande dessinée. D’abord dans les Gaston Lagaffe de son père. Ensuite dans les animés de son enfance tels qu’Akira ou Dragon Ball « qui [lui] ont donné envie d’acheter les mangas !» À la sortie du lycée, le garçon avait une bibliothèque bien garnie, mais aussi en tête une destination bien précise : Angoulême, terre promise de la BD, où il espérait se « faire plein d’argent » plaisante-t-il avant de confier : « Les Beaux Arts d’Angoulême m’ont permis de boire des coups et de faire connaissance avec un tas de gens sympas. Seulement je n’ai pas l’impression d’y avoir appris grand-chose. »

En l’espace de sept ans, Nosbi a eu le temps de diversifier sa palette graphique.
Lorsqu’il se décide de gagner une école d’art graphique de la capitale, Nosbi était persuadé de changer le cours de son destin et se lancer en tant que graphiste freelance. Mais quand l’heure était venue pour lui de se lancer, les débuts étaient plutôt calmes, au point de lui laisser le temps de renouer avec sa passion sur son blog Nosbi Bounce ta life ! Décidément, rien ne peut empêcher cette imagination déjantée de se déchaîner...
Un chevalier de la pantalonnade
Un gros pif à la Larcenet, des expressions ahuries piochées chez Toriyama, un éclat de folie empruntés chez One Punch Man ou Mind Game... Entre les quatre murs de son blog, Nosbi façonne progressivement un personnage à son image mais aussi à celle des héros qui ont bercé sa jeunesse. Du bout de son stylet, le blogueur s’amuse à lui faire vivre de folles aventures : « Heureusement très peu de ces histoires me sont arrivées. Je ne suis pas un grand fan de l’auto-fiction, mais j’aime bien inventer des situations débiles et improbables, à partir de scénarios ou de références que je partage avec des amis. »

Dans Mad Max Mulet Road, Nosbi détourne un grand classique du cinéma des années 80..
Dans ces références, on retrouve les dialogues de sourds de Tarantino, les situations absurdes imaginées par les frères Cohen ou bien des gags écrits par Blake Edwards. Tous les trésors du septième art se réunissent pour ajouter une touche de pitreries dans ses planches. Sauf que, si certains comiques s’arment de l’humour pour refléter notre réalité, Nosbi, lui, l’utilise pour l’esquiver. Comme quoi, deux-trois blagues suffisent pour dissiper le voile sombre qui plane sur notre quotidien...
Le dilemme du web

Qui mieux que le Joker pourrait incarner
la folie artistique de Nosbi ?
En quelques clics, Nosbi a pu rapidement nous dévoiler l’étendu de sa folie créative. Tantôt exutoire, tantôt vitrine professionnelle, la publication web a été un excellent moyen d’agrandir son carnet d’adresses et s’attirer un lectorat dépassant les frontières de son entourage. Mais malgré cette poudre aux yeux, l’auteur ne peut s’empêcher de voir le revers de médaille : « Dès que l’on se met à faire des choses en marge de l’actualité et de la tendance, on prend le risque de se noyer dans la masse. C’est assez énervant. Parfois ça me donne l’impression de jouer au loto dans une fourmilière !»
Quant à l’avenir de la bande dessinée sur la toile, Nosbi se risque encore moins à espérer : « Je ne pense pas qu’elle ça prendra le pas sur l'édition papier. C'est un peu comme la musique. Les gens qui aiment vraiment ça continuent d'aller voir des concerts et acheter des vinyles ! » Et il faut dire que le son frénétique du papier titille son imagination. Avec un conte pour enfants et une BD aventure sur les rails, Nosbi compte bien conquérir nos étagères. Mais une chose est sûre, qu’importe la tournure que prendra le blog BD, l’auteur le reconnaît : cet univers lui aura permis d’élargir son éventail graphique et narratif...

Avant de rejoindre Nosbi sur une partie de Chrono Trigger, allez sur son blog !
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